La Dre Larissa Takser semble avoir eu un parcours universitaires varié :
- Elle a tout d’abord obtenu un M.D. à Moscou en 1996.
- Elle a ensuite fait des études en France, où elle a obtenu un DEA en santé-environnement à l’Université Joseph Fourier à Grenoble et un Ph.D. en épidémiologie, toxicologie environnementale à l’Université de Paris XI.
- Elle a également effectué trois ans de stage postdoctoral au Canada, à l’Université de Montréal et à l’Hôpital Ste-Justine.
Depuis 2005, cette professeure agrégée travaille au département de pédiatrie de l’Université de Sherbrooke et fait partie de l’équipe travaillant sur l’axe mère-enfant du CRC Étienne-Le Bel. L’objectif principal de ce groupe de recherche est le suivant : l’amélioration de la santé de la mère et de l’enfant, de la conception à l’adolescence.
L’équipe effectue des recherches sur les possibilités de réduire le risque des maladies induites par la contamination de l’environnement et donc d’étudier le lien entre l’exposition aux contaminants chimiques et la grossesse. En effet, plus de 100 000 substances chimiques d’origine industrielle nous entourent quotidiennement. Malheureusement, pour la plupart d’entre elles, nous ne connaissons pas exactement leurs effets sur la santé et tout particulièrement le déroulement de la grossesse.
Le laboratoire du Dre Larissa Takser étudie les effets de certains nouveaux contaminants sur le développement cérébral du fœtus. On retrouve notamment de façon croissante des traces de ces contaminants dans la fabrication de téléviseurs, d’ordinateurs, de textiles, de meubles, etc. Leur effet sur le corps est de perturber le fonctionnement physiologique normal. L’équipe de la Dre Takser utilise des bio-marqueurs afin de déterminer l’impact exact de ces contaminants.
Ces études constituent un apport essentiel au développement de la recherche concernant les grossesses à risque, notamment la prééclampsie, l’hypertension de grossesse, la prématurité et le développement psychomoteur de l’enfant, en particulier de son système nerveux central.
En tout, deux subventions ont été octroyées par la Fondation des étoiles pour un total de 29 000 $ entre 2012 et 2014.
Sources :